ROUGON : QUELQUES POINTS DE REPERES GEOGRAPHIQUES –
HISTORIQUES - DEMOGRAPHIQUES
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Coordonnées
géographiques : 06° 24‘ 07’’
E et 43° 47’ 54’’N
Altitude du
village : 950m
Point
le plus haut : Mourre de Chanier à
1930 m
Point
le plus bas : Le Verdon lui-même (568
m) |
Dates
importantes : Les historiens sont divisés
sur l’interprétation des vestiges situés au
dessus de Rougon et qui témoignent de la présence
humaine depuis bien des siècles voire des millénaires.
Quoi qu’il en soit, Rougon apparaît dans un premier
écrit en 814. Comme bien des villages des alentours, les
populations seront successivement, en fonction des victoires et
des défaites, sous la domination des romains, des barbares,
des mérovingiens … Plus près de nous, au moyen
age, les moines de St Victor de Marseille, qui nous ont laissés
de précieux documents (inventaires) seront gestionnaires
des territoires du Verdon (entre autre) avant de devoir les confier
moyennant finances aux seigneurs successifs plus ou moins belliqueux !
Ceux de Rougon le furent probablement plus que les autres pour
étendre leur territoire au-delà de frontières
naturelles que sont le Verdon et le Baou . Les Rougonnais
en sont aujourd’hui les heureux héritiers de se territoire
de plus de 35 km² !
Au XVIIIe siècle les moines redeviendront propriétaires
de ces espaces pendant une soixantaine d’années :
ils ne sont plus de l’abbaye de St Victor de Marseille mais
de l’abbaye de Lérins qui fut un berceau religieux
particulièrement florissant et brillant tant intellectuellement
que spirituellement.
La révolution de 1789 mettra fin à ces liens à
la fois économiques, culturels et religieux..
Il ne nous reste que peux de traces de cette histoire si ce n’est
les ruines situées sur le rocher dominant le village de
Rougon et bien malin qui peut dire avec certitude s’il s’agissait
d’un château fort ou d’une simple tour de garde,
chacun est libre de se faire sa propre opinion en fonction de
son imaginaire. On trouve également des traces de voies
dites romaines sur certaines calades, des ponts moult fois emportés
par les crus et reconstruits et beaucoup de nom de lieu dit. (*)
Rougon,
village discret situé au-dessus du Point Sublime tutoie
l’entrée du grand canyon et le couloir Samson. Rougon
n’est pas un lieu de passage, la route qui y conduit n’est
que pour lui. C’est une voie sans issue. Le calme accompagne
ainsi le résident comme le touriste qui, après s’être
arrêté au Point Sublime, parcours les ruelles ombragées
et fraîches de ce village si haut perché qu’est
Rougon.
(*) Pour une histoire plus exhaustive de Rougon et des villages
voisins, nous renvoyons le lecteur à l’ouvrage très
documenté de Jacques Cru « Histoire des gorges
du Verdon jusqu’à la révolution »
Ed. Edisud 2001
L'eau
à Rougon :
L’eau
est le point de départ de toute vie, sans eau pas d’habitation
et Rougon n’a pas échappé à cette règle.
La ressource en eau a été, depuis son origine et
jusqu’en 1960, la source captée sur les hauteurs
des habitations du village. Cette eau est stockée dans
une citerne située à l’entrée de Rougon,
toujours existante, elle est appréciée de toute
personne qui souhaite se désaltérer. +d'infos
Evolution
de la population :
Juillet
1954 Juillet
1959
A
la fin du XVIII ème siècle, début du XIX
ème, la population de Rougon était de l’ordre
de 500 personnes. Ce chiffre était ramené à
320 en 1900 pour chuter à moins de 100 habitant après
la guerre de 1939/45. Depuis 1975, seuil le plus bas, l’on
peut constater une progression régulière. Pour autant,
le chiffre de la population et encore bien loin de celui de 1900 !
Voici les statistiques INSEE sur les quatre dernières décennies :
|
1968 |
1975 |
1982 |
1990 |
1999 |
2008 |
2011 |
140 |
|
130 |
|
129 |
120 |
|
110 |
|
114 |
|
100 |
|
90 |
|
80 |
|
85 |
|
70 |
|
77 |
|
60 |
|
50 |
|
55 |
|
40 |
41 |
40 |
|
©
Mairie de Rougon
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