Saint
Hubert
Il
est né en Aquitaine au VIIe siècle. Son père
s’appelait Bertrand et aurait été duc d’Aquitaine
ou encore descendant de Clotaire Ier. Sa mère s’appelait
Hugberne ou Afre, sœur de sainte Ode. Il vécut, assez
librement et de façon mondaine, à la cour, au temps
des rois fainéants. Il aimait passionnément la chasse.
Vers
682, Il épousa Floribanne, la fille du roi Dagobert, comte
de Louvain. Les chroniqueurs nous disent qu'il était connu
par "les folles joies de sa vie mondaine" peu édifiante,
jusqu'au jour où la grâce de Dieu et les conseils
de saint Lambert l'entraînèrent vers la sainteté.
Floribanne
mourut en mettant au monde Floribert, son fils. Après son
veuvage, Hubert désira devenir le disciple de saint Lambert.
Il renonça aux honneurs militaires ainsi qu’à
la succession de son père en Aquitaine. Il en fit bénéficier
son frère Eudon à qui il confia l’éducation
de Floribert, âgé de trois ans.
Hubert
mourut le 30 mai 727 à Tervuren (non loin de Bruxelles)
et il fut enseveli à la collégiale Saint-Pierre
de Liège. Le 3 novembre 743, Floribert, qui lui avait succédé
comme évêque de Liège, porta ses reliques
devant l’autel. C’est à l’anniversaire
de cette cérémonie que fut fixée sa fête.
Cependant, la dépouille du saint n’est pas destinée
à demeurer à Liège, l’évêque
Walcaud décide, en 825, de donner une partie de ses reliques
au monastère d’Andage dans les Ardennes, qui prit
le nom de Saint-Hubert. C’est là que se développa
la légende du saint, qui d’évêque fut
transformé en jeune seigneur chasseur.
Dans
ce monastère, on élevait une race de chiens qui
prit son nom, et on invoqua le saint contre la rage. Il est également
le saint patron des chasseurs et des forestiers.
La
légende de Saint Hubert :
Depuis
le XVe siècle, la légende rapporte qu’alors
qu’Hubert chassait un Vendredi Saint, il fit la rencontre
d'un cerf extraordinaire. En effet celui-ci était blanc
et portait une croix lumineuse au milieu de ses bois. Lorsque
Hubert voulu pourchasser le cerf, celui-ci parvenait toujours
à le distancer sans jamais se fatiguer. Ce n’est
qu’au bout d’un long moment que celui-ci s’arrêta
et qu’une voix tonna dans le ciel en s’adressant à
lui en ces termes : “ - Hubert ! Hubert ! Jusqu'à
quand poursuivras-tu les bêtes dans les forêts ? Jusqu'à
quand cette vaine passion te fera-t-elle oublier le salut de ton
âme ? ”
Hubert,
saisi d'effroi, se jeta à terre et humblement, il interrogea
la vision :
-
Seigneur ! Que faut-il que je fasse ?
-
Va donc, reprit la voix, auprès de Lambert, mon évêque,
à Maastricht. Convertis-toi. Fais pénitence de tes
péchés, ainsi qu'il te sera enseigné. Voilà
ce à quoi tu dois te résoudre pour n'être
point damné dans l'éternité. Je te fais confiance,
afin que mon Église, en ces régions sauvages, soit
par toi grandement fortifiée.
Et
Hubert de répondre, avec force et enthousiasme :
-
Merci, ô Seigneur. Vous avez ma promesse. Je ferai pénitence,
puisque vous le voulez. Je saurai en toutes choses me montrer
digne de vous !
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